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04/04/2013

Si c’était à refaire

               Ça y est, je l’ai fait, j’ai lu du Lévy, Marc Lévy. Si c’était à refaire. Eh bien, je ne le referai pas ! Je savais par des libraires que Lévy était une nécessité, financièrement, mais qu’ils ne le conseillaient à aucun de leurs clients, je sais maintenant pourquoi !

 

Que l’éditeur fasse du matraquage médiatique, cela se comprend mais que des critiques littéraires s’embrasent et fassent des commentaires dithyrambiques, de deux choses l’une : ou ce ne sont pas des critiques littéraires, ou… Cela étant, aucune signature n’apparaît. Peut-être sont-ce des machines qui font les commentaires ? Je cite « Un thriller haletant » - Le Parisien. Une enquête policière et historique trépidante, avec des personnages attachants » - francesoir.fr. Une passionnante réflexion sur le destin » - Metro. « À lire sans hésiter (…) Les fils de la trame romanesque y sont admirablement croisés, avec humour et légèreté (…) Tout pour plaire ! » La Dépêche du Midi. Et même « Une histoire riche en rebondissements (…) On sent que l’écrivain prend un nouveau chemin. Ses histoires se sont densifiées. Son regard sur le monde lui permet de faire passer quelques messages au fil des pages. » - Paris Match.

 

Navrant, écœurant. À se demander si ces critiques ont lu l’ouvrage ou s’ils se sont contentés d’écrire des phrases en se servant des autres commentaires ! Le style est plat, sans aucune recherche littéraire. L’idée de départ, ce retour en arrière de deux mois, est intéressante, elle est maltraitée. Lévy est laborieux. « Humour et légèreté », écrit la Dépêche du Midi… j’ai cherché, j’ai même relu, sans succès. L’écriture, c’est une succession de dialogues insipides et de descriptions inintéressantes. Le seul intérêt que j’ai éprouvé concernait la recherche en Argentine. En fait, j’aurais aimé lire un ouvrage sur la dictature militaire, débarrassé de ce semblant de roman.

 

Exit Lévy. Déjà que j’ai lu deux fois Millénium à trois ans d’intervalle sans m’en souvenir ! Je me suis fait la belle Nothomb, à Musso maintenant, il paraît que c’est mieux, ce n’est pas parce qu’il fait également l’objet d’un matraquage publicitaire que je dois l’éliminer d’office, n’est-ce pas ?

 

Heureusement que nous trouvons de très beaux écrits dans ceux qui sont refusés par les maisons d’édition !

18/03/2013

Ce que j'écris

                 Surprise ! Ecrire, c’est aussi  lire ce que font les autres, pour déterminer, délimité mon propre territoire : ce que j’ai envie et ce que je n’ai pas envie d’écrire.  Or donc j’ai lu Millénium et je me suis procuré Les Ames Vagabondes de Stephenie Meyer et Mystic River de Denis Lehane. Ma surprise ? J’ai déjà lu Millénium ! Il y a moins de trois ans ! et je  ne m’en souvenais pas ! et j’étais même allé jusqu’au bout des sept cent pages". J’analyse : je n’éprouve aucun intérêt pour ce genre d’ouvrage, le Thriller, avec ce que cela comporte comme techniques romanesques et sadisme. On n’atteint pas encore la cruauté de Jo Nesbo mais on flatte les bas instincts de l’être humain.

Berk !

Mon éditeur m’a mis entre les mains  un essai de Jean-Yves B. intitulé « Vertus »… donc impubliable!

13/03/2013

Écrivain et/ou éditeur

                 En 2009, j’ai décidé de devenir écrivain et d’abandonner toute autre activité « socio-professionnelle ». Avec mes éditeurs, je lis les manuscrits que reçoivent les Editions Valeurs d’Avenir… et j’ai envie que certains d’entre eux soient publiés ! Voilà que j’ai envie  de devenir éditeur, ou tout du moins de contribuer à l’édition. Mon activité d’écrivain ne risque-t-elle pas d’en prendre un coup ?