Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/12/2012

Si en plus, il faut rencontrer les lecteurs !

           Fin du calendrier maya, mais rien ne se trame… J’ai rencontré hier mon amie Simone Munch qui en est à son huitième roman mais qui rencontre des difficultés à écrire les suivants. Avec son mari, ils sont éditeurs et cumulent les tâches de l’écriture et de l’édition. Ce qui m’a frappé, ce sont les soixante-dix séances de dédicaces ou de participation à des salons réalisées en 2012 ! Soixante-dix jours, sept jours par mois si on ôte les voyages et vacances ! Elle va supprimer les salons, qui ne rapportent rien (deux ouvrages vendus au salon de Blanzat) alors qu’elle a écoulé jusqu’à vingt-sept ouvrages en journées de dédicaces. Rapide calcul : soixante-dix jours à raison de quinze ventes en moyenne leur rapportent de l’ordre de douze mille euros par an. Je rêve… Et elle se constitue un public fidèle qui attend ses publications à venir. Il y a cependant une grande différence entre nos écrits : j’introduis une « dose massive » de réflexions philosophiques et de données psychologiques qui peuvent rebuter « le petit peuple des retraités » qui sont les principaux lecteurs. Autre information reçue : elle convertit elle-même ses textes en e-book, qu’elle vend sur son site au prix d’un livre de poche. Pas de frais d’impression et d’envoi, pas de remise libraire ; c’est six euros qui rentrent directement dans l’escarcelle. Ça condamne le livre papier à court terme. Mes éditeurs n’y coupent pas de mettre mes ouvrages en ligne.

 

Les commentaires sont fermés.