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20/01/2013

Changement de programme

           Je l’ai écrit, Olivier, le héros du troisième volet de Comme le temps passe…, me demande un gros travail de recherche. Je reporte la date de publication au troisième trimestre.

D’un autre côté, en accord avec mon éditeur, les Éditions Valeurs d’Avenir, j’exploite une autre veine, les récits courts, contes, nouvelles… pour donner au public l’occasion de faire ma connaissance. Des lecteurs et participants à mes conférences me l’ont suggéré ; bien sûr, mettre 20 euros dans l’achat d’un livre, ce n’est pas la lune, mais les consommateurs ont tellement peur d’être arnaqués ! Pourquoi pas par un romancier véreux ? Même les gens qui présentent bien ne sont plus sûrs.

15/01/2013

Que deviennent nos héros ?

           Romain Teullac d’abord, le héros de La Traversée de la Penfeld.

« Jeune homme de bonne famille » éduqué dans la foi chrétienne, comme cela était courant dans la première moitié du XXème siècle, Romain avait un caractère naïf doublé d’une grande curiosité. C’est donc tout naturellement qu’il s’émerveille devant ce qu’il découvre d’un monde nouveau pour lui, maritime et militaire. Cela ne l’empêche pas de considérer son environnement avec un regard critique, toujours bienveillant.

En sauvant deux camarades de la noyade, il a mis sa vie en danger et subi un grave accident qui le conduit à l’hôpital pour des mois. Cette épreuve le conduit à remettre en cause tous ses projets et ses croyances mêmes, l’obligeant à entrer dans l’âge adulte. Son voisin de chambre a été accidenté le soir de Noël et restera paraplégique. Ils sympathisent.

À sa sortie de l’hôpital, il s’installe à Recouvrance, le quartier populaire de Brest qui se trouve de l’autre côté de la Penfeld, la rivière qui traverse Brest, dans une maison qui accueille aussi son infortuné compagnon. Il trouve la force de construire une nouvelle vie débarrassée de ses conditionnements. Ses talents sont reconnus et des opportunités lui sont offertes de poursuivre son activité professionnelle dans la Marine nationale. Il rencontre des personnes de grande qualité grâce auxquelles il bâtit une nouvelle conception de la vie.

 

Carole et Olivier, les deux héros de La Dame de Marvejols, vont jusqu’au bout de leurs macabres découvertes et de la réhabilitation de ladite dame de Marvejols. Mais l’épreuve a été trop forte et Olivier prend une décision qui l’éloigne pendant de longues années.

Carole se retrouve seule et tombe dans la dépression. Par une forme de miracle, elle s’en sort et décide de se consacrer à l’aide aux plus infortunés. Cela la conduira en Indonésie d’abord où elle initie la construction d’un dispensaire qui prend de l’ampleur. Elle tombe dans les griffes d’un homme puissant qui veut l’asservir. Là encore, une sorte de miracle lui permet de sortir d’une situation désespérée mais elle est obligée de fuir et se réfugie, sous un faux nom, au cœur de la Mongolie extérieure. Elle devient « la Mongole blanche » parmi les pasteurs-nomades. Plusieurs années plus tard, elle regagne la France et publie son autobiographie « La Mongole blanche » qui rencontre un grand succès.

Pendant ce temps, Olivier combat en Afghanistan

10/01/2013

Hans-le-Souriant

             Hans-le-Souriant naquit dans la Grande Île du Sud, au cœur d’une épaisse forêt, protégé par la présence de son frère aîné et aimé de ses parents, jusqu’à la naissance d’une petite fille qui lui ravit l’amour de sa mère. Pour elle, la famille regagna le royaume et son climat tempéré. Hans profita de la liberté que lui procurait l’indifférence de ses parents pour explorer son environnement, rencontrer des gens, chanter, danser, poser sans arrêt des questions : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi… il faut pas dire pourquoi ? ».

       Mais d’autres enfants vinrent au monde et les maigres ressources du père suffisaient à peine pour nourrir cette famille nombreuse. À partir de la moitié du mois, les repas étaient composés de riz, pâtes et semoule. Le royaume disposait pourtant d’un des meilleurs systèmes éducatifs du monde et les enfants firent de solides études. Hans en particulier apprenait, apprenait, remplissait des cahiers et des cahiers de ses découvertes.

           Dès qu’ils furent en âge de quitter l’école, le père les envoya, l’aîné vers l’est, le puîné vers l’ouest. Hans-le-Souriant prit la mer et pendant dix ans il parcourut les océans et découvrit des pays et leurs occupants, des nègres, des métissés, des rouges, des jaunes. Quand il fut lassé de la mer, il débarqua. Avec son pécule, il acheta à l’intérieur des terres une auberge qui rencontra un beau succès parce qu’il faisait de la bonne cuisine et qu’il souriait tout le temps. Il se maria avec une fille de bonne famille nommée Guerlande, d’humeur toujours égale, qui lui fit cinq beaux enfants. La réputation de leur établissement devint telle qu’ils ouvrirent une école de restauration dans l’est du royaume.

            Mais un percepteur du roi, jaloux de son succès, exigea qu’il payât des taxes et des taxes qui l’obligèrent à vendre son auberge et son école.


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