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15/05/2013

Ne pas lâcher la proie pour l'ombre

             L'écriture de nouvelles me correspond bien. J'ai écrit de très nombreux textes, articles, essais, pamphlets. Mon éditeur m'a demandé d'en écrire suffisamment pour en publier, en format éléctronique, une par mois. Facile !

             Les quatre premiers sont sur le site ; « Luciano »,  « Le Volcan », ... sont prêtes. 

        Mais que cela ne soit pas une fuite devant la difficulté d'écrire le troisième volet de Comme le temps passe... Non que je sois sec devant la page blanche - cela ne m'est encore jamais arrivé - mais Olivier et les Maîtres du Monde est un ouvrage très ambitieux qui nécessite beaucoup de recherche et de maturation. 

25/04/2013

Dix ans de plus

             J’ai fait cette nuit un rêve terrifiant. Je m’étais endormi après avoir lu quelques contes de Grimm ; ils ne se terminent pas tous bien pour les héros. Je ne sais pas si mon cauchemar avait à faire avec ces lectures, en tout cas, il commençait de la même manière. Je partais faire une promenade en forêt - là encore, y a-t-il un ­rapport avec l’étude que j’ai faite hier du guide de la nature en France ; je suis malheureux de ne pas savoir reconnaître ­les arbres, ­distinguer un frêne d’un hêtre, un ­épicéa d’un pin sylvestre. Je suis donc parti me promener en forêt et il est vrai que je m’attachais à la contemplation des arbres.

             Je me suis rendu compte que l’obscurité était là quand j’ai vraiment ­commencé à ne plus bien voir. J’ai trouvé cela curieux parce que nous étions en pleine journée. J’ai levé la tête, pour constater que le plafond des nuages était très bas et noir. Il était temps que je revienne sur mes pas, parce que évidemment je n’avais pas pris de lampe torche. J’ai fait demi-tour et là !

            Je me suis trouvé nez à nez avec un molosse tout blanc, la salive coulant sur ses babines retroussées. Mon cœur s’est mis à battre la chamade. J’étais seul face à cette brute, sans rien pour me défendre. Avant que j’aie pu faire le moindre geste il bondissait sur moi et me saisissait à la gorge. Sous le poids de l’attaque je me suis retrouvé couché par terre. J’ai ressenti une douleur intense à la gorge, je me débattais sans succès. Le souffle me manquait. Immobilisé par le poids du molosse, ses crocs plantés dans ma gorge, je savais que ma dernière heure avait sonné. J’ai eu une pensée pour mes enfants. Une prière m’est venue aux lèvres : « Père… ».

             

Retrouvez la suite sur le site des éditions Valeurs d'Avenir. Dix ans de plus est actuellement disponible gratuitement en version numérique !

http://www.editionsvaleursdavenir.fr/fr/57-dix-ans-de-plu...

22/04/2013

Bravo les critiques littéraires amateurs.

          Surprise désagréable, je me sens désavoué par mes camarades de la Marine. Pierre de C. donne sa lecture de À Recouvrance que je résume : « beaucoup de belles pages sur l’amitié, l’honneur… mais un trajet difficile à suivre entre les bouges de Recouvrance et les salons du chef d’état-major de la Marine ». Il n’a même pas mentionné l’évolution spirituelle du héros, sa rencontre capitale avec le curé de Saint Louis ! Bon, je suis obligé de constater qu’on peut être amiral et être borné.