Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/03/2013

Rebonds

           Laurent Viviane avait tout pour  réussir. Une solide éducation dans une famille aisée, de bonnes études, une vocation : la mer. 

       Il entre à l’École navale en 1985 et en sort avec un bon classement, ce qui lui permet de choisir son affectation, à Papeete. Il y rencontre sa future femme, elle-même fille d’un médecin de Marine. Ils se marient à Paris en 1991, il a vingt-six ans et un garçon vient bénir leur union. Cependant leurs relations se détériorent peu à peu sans qu’ils en sachent la raison. Ils se trouvent démunis devant cette situation ; les missions en mer sont un bon dérivatif. En 1994, il est affecté sur le PA Foch qui est envoyé en Adriatique dans le cadre de la  mission de l’OTAN dans les Balkans après l’éclatement de la Yougoslavie. 

           Il a pris son quart de 8 à 12 à la passerelle. Ce n’est pas son quart préféré, le Commandant et son état-major sont sur la passerelle et l’encombrent. En tant qu’officier de quart, il a la responsabilité du bâtiment mais les ordres viennent de l’OTAN et il ne fait que les exécuter. Heureusement, l’activité est intense, le pont d’envol s’agite, on prend la route du vent pour le décollage de la flottille. À midi, après avoir rempli le journal de bord et passé la suite à son successeur, il descend pour le déjeuner. 
 
           Cela fait six semaines qu’ils sont en opération. Toute l’énergie et toute l’attention de l’équipage sont concentrées sur la mission et ses dangers. Il a eu peu de temps pour penser à sa famille. Il termine son repas au carré des officiers subalternes lorsque le maître d’hôtel frappe à la porte et lui apporte un télégramme. Immédiatement, son cœur se met à battre, il sent une décharge d’adrénaline un malheur, son père, dont la santé est mauvaise, un accident… son fils ! 


Retrouvez la suite sur le site des éditions Valeurs d'Avenir !

25/02/2013

Diversification

           Varier ses plaisirs… Ne pas rester à un seul modèle… Préparer d’autres formes d’écriture…

Entre vingt et cinquante ans j’ai écrit quelques poèmes, cela vaut-il publication, j’en doute. Deux ou trois d’entre eux sont de bonne facture. Mais j’en ai perdu la plus grande partie.

     Les nouvelles : cette forme me convient bien. C’est de l’instantané qui s’exprime en une quinzaine de pages.

    Les essais : je dispose de quoi publier un ouvrage qui aborde la philosophie, la psychologie et la socio-stratégie. J’estime (évidemment) qu’ils sont de bonne facture.

      La S.F, mais oui ! Mes enfants m’y ont encouragé après avoir lu les trente pages de ma S.F : « C’est mieux que Tolkien ! ». Encourageant, non ?

      Une œuvre, mille pages, qui couvre 60 ans d’histoire, de 1940 à 2020, une fresque, une vie.

12/02/2013

Dix ans de plus

      C’est un autre cadre, un autre style, mais tout autant onirique que Hans ; le rêve dans le rêve, le rêve dans le récit, une rencontre extraordinaire, un cauchemar qui se termine bien. J’ai une dizaine de récits de ce genre dans mes cartons. Le suivant à paraître, peut-être la semaine prochaine, sera Rebonds. Marion travaille d’arrache-pied à nous mettre cela en forme, bien aidée par notre infographiste bien-aimée, Isabelle Boutet / Ninaléa.

      La sortie quasiment simultanée de ces trois nouvelles nous oblige à imaginer d’autres solutions pour les couvertures. Pour Hans-le-Souriant, Isa a travaillé sur photo (le résultat est super !), pour les deux autres, elle travaille sur des croquis que je lui ai remis… et qui sont de ma propre main.